La nouvelle réglementation thermique est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2013 pour le secteur de l’habitation. Elle impose des normes plus strictes que la précédente réglementation de 2005 et place son niveau d’exigence à la base de ceux d’un Bâtiment Basse Consommation (BBC) pour atteindre l’objectif d’une maison passive, voir à énergie positive. […]
La nouvelle réglementation thermique est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2013 pour le secteur de l’habitation. Elle impose des normes plus strictes que la précédente réglementation de 2005 et place son niveau d’exigence à la base de ceux d’un Bâtiment Basse Consommation (BBC) pour atteindre l’objectif d’une maison passive, voir à énergie positive.
Au niveau du chauffage, il faut maintenant envisager soit :
La nouvelle réglementation thermique rend également la ventilation indispensable, car l’étanchéité du bâtiment implique un renouvellement d’air moindre à l’intérieur :
La climatisation n’est par contre pas imposée.
Au niveau de l’isolation, elle préconise un minimum de résistance thermique :
La résistance thermique se calcule en divisant l’épaisseur de l’isolant par la conductivité thermique λ de la matière utilisée.
Si on isole une maison par l’extérieur, il faudra prévoir une surépaisseur de 14 à 22 cm environs de laine minérale. Par l’intérieur, en plus d’installer des rupteurs thermiques il faudra mettre une épaisseur de laine de verre de 12 à 16 cm.
Pour les fenêtres, leur performance thermique dépend de leur nombre car elles sont forcément moins performantes qu’une paroi opaque. Plus il y a d’ouvertures prévues, plus celles-ci doivent rivaliser d’efficacité.
Trois caractéristiques techniques sont importantes :
De plus, elles sont classées selon le dispositif AEV :
Notez également que chaque fenêtre implique la mise en place d’une protection solaire appropriée, manuelle ou automatique, comme par exemple des volets, des stores, des persiennes…
Pour un projet réussi, il faut communiquer. C'est ici que ça commence !